Bonjour,

Je m’appelle Odile Hameau. Grâce à l'AMAP, je suis installée en maraîchage depuis Mai 2004.

Ma rencontre avec cette démarche a été un « flash », comme une évidence pour la suite de ma vie car je ne pouvais pas travailler ainsi sans m’impliquer totalement. Vous avez bien sûr le côté travail de la Terre (cf. la Charte des AMAP), la culture de bons légumes et de fruits. Ce qui m’a séduite, c'est la relation, l’échange, l’entraide, le partenariat et la compréhension des familles adhérentes que l’on dit « consom’actrices ». Elles le sont et que j'en suis également...


J’ai été 4 ans ½ cotisant solidaire - statut minime à la MSA donnant que très peu de droits ! - et depuis Avril 2008, je suis passée agricultrice car j’ai enfin la Surface Minimum d’Installation exigée par la MSA.


Après les cinq premières années où le gros de l’investissement a été fait, je peux espérer que mon Potager me récompense de tout ce labeur que j’ai déjà prodigué. Ceci bien sûr en optant sur l’idée que nous ayons des saisons plus agréables, mais voilà, elle a bien mal notre Terre. Elle se rebiffe et nous donne du « fil à retordre ». Alors ce qu’il nous faut à tous, c’est une bonne alimentation, une bonne Santé et de la chaleur humaine... Voilà, au Potager Balmontin, comme dans toute Amap, l’idée c’est cela.


Je vous laisse découvrir dans le blog quelques infos.
Portez vous bien. Odile Hameau

vendredi 28 janvier 2011

Résistance du monde Paysan

Après avoir regardé le documentaire d’Harry Roselmack, mardi 25/01. J’en ressors meurtrie, peinée mais, immensément fière d’être fille d’agriculteurs, d’avoir fais le choix réfléchi d’être maraîchère en Amap – association producteur/mangeurs pour le maintien d’une agriculture paysanne de proximité-
Encore des témoignages, des documentaires, des constats sur le mode agricole français. Qu’est ce que chacun de nous compte faire ?
Allons nous laisser mourir tous ces gens, sans qui, soyons en hyper conscients, l’humain meurt faute de nourriture. Quelle honte pour notre nation, d’avoir laisser notre agriculture aller ainsi à la dérive, pire de l’ignorer en partie, taux de suicide le plus élevé de toutes les professions, presque tous les produits issus de l’agriculture sont soumis à des négociation financière, occultant la plupart du temps le prix de revient minimum pour que chaque agriculteur rentre dans ses frais, alors . . . qu’il vive décemment est carrément obsolète….
Les paysans, pourquoi ils veulent des vacances ??
Suffit d’être égoïste, de toujours vouloir payer moins chers notre alimentation, de cautionner des importations – qui appauvrissent certains peuples, des terres + ou – lointaines-. Certes, nos parents et grands parents n’ont pas eu le choix, que de produire intensivement, à la période d’après guerre. Nous avons tous la possibilité de nous informer, c’est se voiler la face que de dire « on ne savait pas », nous sommes tous mangeurs, consommateurs, citoyens responsables avec des Devoirs pour les générations futures ! Et ceci valable pour bien des domaines agricoles et autres.
Désolée de ma colère mais, j’ai tant de peine d’entendre autant de désarroi, le monde agricole est une corporation humble, humaine avec, tellement de cœur au labeur.
Pour que chaque repas soit un bonheur, accompagnez vos agriculteurs.
Bien à vous.
Odile

Merci aux adhérents du Potager, sincèrement.