Bonjour,

Je m’appelle Odile Hameau. Grâce à l'AMAP, je suis installée en maraîchage depuis Mai 2004.

Ma rencontre avec cette démarche a été un « flash », comme une évidence pour la suite de ma vie car je ne pouvais pas travailler ainsi sans m’impliquer totalement. Vous avez bien sûr le côté travail de la Terre (cf. la Charte des AMAP), la culture de bons légumes et de fruits. Ce qui m’a séduite, c'est la relation, l’échange, l’entraide, le partenariat et la compréhension des familles adhérentes que l’on dit « consom’actrices ». Elles le sont et que j'en suis également...


J’ai été 4 ans ½ cotisant solidaire - statut minime à la MSA donnant que très peu de droits ! - et depuis Avril 2008, je suis passée agricultrice car j’ai enfin la Surface Minimum d’Installation exigée par la MSA.


Après les cinq premières années où le gros de l’investissement a été fait, je peux espérer que mon Potager me récompense de tout ce labeur que j’ai déjà prodigué. Ceci bien sûr en optant sur l’idée que nous ayons des saisons plus agréables, mais voilà, elle a bien mal notre Terre. Elle se rebiffe et nous donne du « fil à retordre ». Alors ce qu’il nous faut à tous, c’est une bonne alimentation, une bonne Santé et de la chaleur humaine... Voilà, au Potager Balmontin, comme dans toute Amap, l’idée c’est cela.


Je vous laisse découvrir dans le blog quelques infos.
Portez vous bien. Odile Hameau

dimanche 5 janvier 2014

Non au Traité Transatlantique

Le collectif " StopTafta – Le Grand Marché Transatlantique ne se fera pas !

Le 14 juin 2013, la Commission européenne a obtenu mandat de la part de tous les États membres pour négocier avec les États-Unis le Transatlantic free trade area (TAFTA). Cet accord cherche à instaurer un vaste marché de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis, allant au-delà des accords de l’OMC.

Ce projet de Grand marché transatlantique vise le démantèlement des droits de douane restants, entre autres dans le secteur agricole, et plus grave encore, la suppression des "barrières non tarifaires" qui amplifierait la concurrence débridée et empêcherait la relocalisation des activités. Il conduirait à un nivellement par le bas des règles sociales, économiques, sanitaires, culturelles et environnementales, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis. Ainsi, la production de lait et de viande avec usage d’hormones, la volaille chlorée et bien d’autres semences OGM, commercialisées aux États-Unis, pourraient arriver sur le marché européen. Inversement, certaines régulations des marchés publics et de la finance aux États-Unis pourraient être mises à bas.

Pour en savoir plus, cliquez-ici.